Si je devais me décrire...Environ un mètre soizante dix, je me pense d'un physique avenant disons, sans rondeurs excessive, je me considère pas non plus comme un planche à pain. Je suis assez fine, conséquence de la rigeur de mon entrainement. Ma musculature fait ma fierté, quasiment invisible, et pourtant... Le passage en fille bodybuildé aux amphétamines est une de mes plus grandes peurs en fait. Je m'apprécie telle que je suis, peu complexée. J'ai pas trop de raison de me complexer en plus, y'en a d'autres qui sont bien moins bien loties.

Mes cheveux son d'un rouge clair assez spécial à vrai dire, dans un coupe assez courte, à peine jusqu'aux épaules, mais je ne changerai ni la couleur ni la coupe pour rien au monde.

Si j'adore mes cheveux, je n'aime pas mon visage en général. J'ai les yeux trop écarquillés à mon goût, qui me donnent un air naif et candide, un visage d'enfant quoi. Alors que je suis une jeune femme. On me prend souvent pour une personne plus jeune, et je DETESTE ça. Vraiment. Sinon, mes yeux sont d'un vert clair, et je les balade généralement un peu partout, d'une nature curieuse. Il m'arrive souvent de fixer les gens qui m'intriguent ou qui me plaisent, et je me fiche complêtement de la gêne que cette attitude peux engendrer.

J'ai pas beaucoup de signes caractéristiques, à part une légère estafilade sur ma main droite, souvenir douloureux que je cache avec des mitaines de tissu que j'aime beaucoup.

Tant qu'on est dans les habits, je suis généralement vétue d'une tunique rouge clair et blanche, , et je porte toujours une écharpe en soie couleur sable, dernier leggs de ma mère quand j'ai quitté le clan pour vivre ma vie. Autant dire que j'y tiens beaucoup, et que j'y fais très attention.
En travers de mon dos, l'étui de mon katana qui me suis partout. Bien sur, il est... Rouge ! Par dessus, j'ai quelques fois mon sac à dos, beige, dans lequel je transporte mes maigres possessions, comprendre quelques mangas écornés, une tenue de rechange, une pierre à affuter, des couteaux de lancer et tout le matériel du parfait petit ninja.

Je pourrai continuer longtemps, mais le mieux est encore de me voir en vraie...

Quoi ? Un profil psychologique maintenant ? Bon, si vous voulez....

Pour mon plus grand trait caractériel, je dirais mon calme. En fait, il est rare que je sois affectée par quelque chose bien longtemps. Je me pose quelquepart, ferme les yeux, fais le vide, réfléchit quelques instants.... Et je souris. Parfois je trouve une solution au problème en plus. Certains disent que je suis je-m'en-foutiste, mais ils ont tort. C'est juste que si je peux faire quelquechose, je le fais, et dans le cas contraire, alors ça ne sert à rien de s'énerver. Je me considère d'assez bon conseil, et je suis toujours prête à aider si j'en ai le pouvoir. Dans le cas contraire, ça devient souvent un défi personnel.

Dans la même veine, je souris tout le temps. J'ai décidé d'essayer de tirer le maximum de la vie, et je suis persuadée qu'un sourire adoucit toujours les coeurs et les rancunes.

Passons aux défauts.

En premier lieu, je pointerai du doigt mon égocentrisme et mon orgueil ponctuel. C'est simple, je me considère commme la meilleure. J'ai jamais rencontré de combattant qui me pose de difficulté, ma vitesse les prenant de court avant qu'ils ne commencent à devenir dangeureux. J'ai parfois ( comment ça, souvent ?) des réactions hautaines, dédaigneuses. Je m'efforce de faire disparaître ce défaut très gênant en société.

Je n'ai qu'un sens moral ténu aussi. Le bien et le mal ne sont pour moi que des notions abstraites. N'est mal que ce qui n'est pas nécessaire pour la survie ou l'honneur d'une personne. Si je répugne à donner la mort, chose que l'on est parfois obligée de faire, je suis détachée vis-à-vis de celle ci. Après tout, c'est un passage obligé, l'important est de vivre au maximum jusqu'à ce seuil critique.


Troisième point noir, disons que ma fidélité n'est pas facilement acquise. Ces dernières années, j'ai voyagé énormément, et ma vie sentimentale ( d'accord, ça fait peu longtemps qu'elle à commencer ) fut traversée par quelques personnes, mais rarement longtemps. Trouver le compagnon idéal est dans mon top 3 des rêves, mais je suis exigeante. Je veux que cette personne : me sois fidèle, connaisse mes gouts, ai la passion du sport, sache cuisiner, sois douce, aimante, mignonne, sympathique, ai le même rêve de liberté que moi, et aime le rouge et les bonbons à la pomme, quoique je sois plus laxiste sur ces derniers points. Autant dire que je suis pas rendue. Mais ça me donne une excuse pour essayer...


Quand aux aspirations, je rêve de liberté, et je réfléchis souvent sur le meilleur système permettant la liberté de l'âme et du corps. Les paysages montagneux mes préférés, ces piques s'élançant à l'assaut du ciel sont pour moi tout simplement divins. J'aime l'escalade pour cela, cette montée vers le ciel, sans autre limite que le sol... J'ai entendu parler d'une grosse montagne à l'Ouest de la Chine. J'irai voir un jour, c'est l'un de mes désirs les plus chers.

Si j'aime le ciel, l'eau me fait peur. Cette masse mouvante, cherchant à m'engloutir et à m'avaler... J'en ai des sueurs froides rien qu'à l'évoquer. Mahora ressemble pour moi à une prison, entourée d'eau profonde... J'ai longtemps regretté le voyage, mais l'île est suffisament grande pour que je ne voye pas cette étendue honnie en permanence. Cette répulsion ne vaut pas pour les bains, douches, et bains de minuits en eau peu profondes....

" Et donc, c'est toi, une gamine, qui vient demander le contrat ? T'as pas le profil, laisse tomber. J'veux pas t'envoyer au casse pipe, on est pas encore assez désépéré pour ça."

J'hochai la tête. Bien sur, il ne pouvait pas savoir que, du haut de mes seize ans, j'avais reçu un entrainement supérieur que celui de bien des gens. Né dans un village de ninja, perdu dans les montagnes japonaises, j'avais reçu un entrainement intensif au Ninjutsu dès que mon père décella mes prédispositions aux sports. Mon père... Un homme frustré, qui avait vu son fils incapable de manier la moindre arme, incapable de frapper au bon moment, incapable de pratiquer le Ninjutsu, avant de s'épanouir quand sa fille rafla tout le talent familial. Je l'aimais beaucoup, il cédait à la majorité de mes caprices, moi, sa "petite prodige". Enfin, c'était avant.

"Ce genre de travail ne me fait pas peur. Il s'agit juste de faire un peu peur au chef de ces Yakusas, pour les faire arrêter le racket, si j'ai bien compris.
- Sans vouloir te vexer, ma petite, du haut de tes quatorze ans, tu fais pas vraiment peur".

Je l'attrapai par le col avant qu'il ne réagisse, et plaquai ma dague sous sa gorge. Il me fallait ce contrat. La reconstruction du clan ne pouvait que passer par de l'argent. Mère et Aoro, mon frêre, tentent de le reconstruire en cherchant les survivants du carnage survenu il y a une dizaine d'année. Mais pour ça, il leur faut de l'argent, pour se nourrir, rebatir... J'avais décidé de leur fournir, quand je suis parti de ce cercle familial restreint, à mes dix ans.

Il me fallait ce contrat.
Ce tas de marchands n'avait pas de courage, et maintenant qu'ils décident de faire appel à un pro pour se débarrasser de cette bande qui les humillie depuis des années, il le rejette. Parcequ'il fait pas assez peur. Quelle bande de lâches. En plus, j'ai pas quatorze ans.

Je lui sussure dans l'oreille.
"Seize ans. On a pas gardé les cochons ensemble, donc garde les familiarités pour une autre. Maintenant, soit la bande de commerçants derrière le panneau juge que je fait assez peur, et je prends votre contrat, soit ils ne le pensent pas, et j'aurai perdu mon temps ici. " J'appuye légérement sur la lame."
Et j'aime pas perdre mon temps..."

Ni ce genre de prestation. Si Père était encore en vie, il me sermonnerai sur le ninja qui doit garder le controle de soi à chaque instant. Mais il faut ce job, c'est le dernier que je peux accomplir avant de partir.
Je rengainai ma lame, et tordai ma bouche dans un sourire charmeur.

"J'ai le contrat alors ?"
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Quelques heures plus tard, après avoir brisé quelques côtes, je rentrai, lasse, au petit studio miteux de l'ouest de Tokyo que j'habitai avec mon ami du moment, un certain Ruyomi. Il savait que j'allais partir, mais il avait toujours pas compris pourquoi.
"T'es sur que tu peux pas rester ? T'es pas bien prêt de moi ?
- Ecoute, je t'ai déja dit que pour moi, la liberté c'est découvrir tout ce qui nous est donné de découvrir. On m'a permis d'aller quelque part, une ile inconnue, et en plus de retrouver la trace des meutriers de mon père et de...
- De ton clan. Ouais, ouais, je sais. Mais tu peux toujours y aller dans quelques temps, non ? J'aurai pas du te donner cette lettre quand elle est arrivée. Mais j'y crois moyen à cette histoire. C'est juste un moyen bidon de rompre, j'en suis persuadé. Comme ton soi-disant clan. Mais je t'en fiche que tu me mentes, et que tu sois juste une enfant de la rue. Je t'aime comme tu es."
Mensonge. Deux jours auparavant, je l'avais surpris au bras d'une autre. Un bel enfoiré en fait. Et il adorait le bleu. Je respirai calmement. Encore une fois, je m'étais plantée en le choississant, y'a une semaine.

" Je t'ai proposé de me suivre, tu n'as pas voulu. Tu ne me crois pas, libre à toi. Mais je pars. Il y a bientot deux semaines qu'on se connait, tu m'as déja demandé à plusieurs reprise de t'en reparler et de t'expliquer. Il y'a bientôt dix ans, mon clan a été complêtement ravagé par une organisation, nommée les Witch Hunters. Ce jour là, j'ai perdu mon père, mes amis, ma maison. A sept ans, avoue que c'est dur. Il y a deux jours, je reçois un billet pour un bateau et une lettre évoquant des gens qui partagent ma haine contre ce groupe. Et tu veux que je reste avec ici, juste pour tes beaux yeux ? Arrête de rêver. Tu le savais d'avance."

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Deux heures plus tard, après une effusion de larmes pour essayer de me retenir, j'approchai du port d'Osaka. Par la fenêtre du taxi, je pouvais voir le soleil qui se levait, sortant de cette étendue mouvante. Trop d'eau. Beaucoup trop... Un frisson glacé parcouru son dos.
"Ca va m'doiselle ?
- J'aime pas l'eau.
- Bonne chance alors." Il s'exclaffa. " Ca fait huit mille yens, tout rond."

Je sortai du taxi, et contemplait le bateau qui se tenait devant moi. Un vieil homme se tenait devant, et me fixai. Je tendis le ticket, il m'indiqua le bateau.
"Chambre 16".

Je passai une traversée horrible, sujet au mal de mer. Le bateau ralentit, le tanguage stoppa. Je sortis, et regardai l'île qui se tenait devant, semblable à un japon miniature. Une nouvelle vie commençait.

Sakura est sensée être ici depuis quelques temps, je suis donc à la recherche de relation :) Contactez moi si vous êtes intéréressé.

Le-saviez vous ?
Ell adore le rouge et les bonbons à la pomme : elle en a toujours sur elle, quelque soit la situation.
A six ans, elle est le meilleur combatant de son clan, décimé l'année suivante.
Son frêre est une lavette.
Le cosplay la fait beaucoup rire
Elle est persuadée qu'un jour, elle trouvera une montagne assez haute pour toucher le ciel.
Elle aime dessiner les gens, mais ne montre jamais ses croquis, car elle est vraiment mauvaise.
Les karaokés sont ses lieux préférés après les montagnes.
Le professeur Stein du manga " Soul Eater" est son modèle. Elle essaye depuis quelques mois de faire passer son âme à travers ses mains. Elle n'a gagné que des bleus pour l'instant.
L'estafilade sur sa main vient de son père, qui lui a infligé pour lui apprendre l'humilité. Elle ressent une honte cuisante quand on lui en parle.
Elle regrette beaucoup son père d'ailleurs.
Elle adore la musique qui fait beaucoup de bruit.
Elle vous salue bien bas, seul les meilleurs tiennent une fiche RP entière et lisent tous les facts inutiles.